Parc immobilier
Le parc immobilier de l’UQAM constitue une valeur d’actifs importante pour la société québécoise de même qu’une valeur fonctionnelle majeure pour la communauté universitaire. Il est primordial de préserver cet acquis et d’en assurer non seulement le maintien en bon état pour le bien de la communauté, mais également d’en planifier l’avenir pour les générations futures.
La planification immobilière est une opportunité de réfléchir aux stratégies à adopter pour maintenir et façonner notre cadre bâti.
Diverses composantes du parc immobilier de l’UQAM s’érigent comme des points de repère affirmant la présence de l’Université dans la trame urbaine montréalaise.
- Quelques chiffres
- Une université ancrée dans son milieu
- Une université respectueuse du patrimoine
- Une Université partenaire de la ville
Quelques chiffres
L’UQAM, c’est :
- 6 facultés et une école;
- 4 centres régionaux;
- 6 instituts.
L’espace de l’UQAM représente :
- 227 887 m2 de superficie nette (incluant les espaces en propriété et excluant les campus en région);
- 23 899 m2 consacrés à la recherche;
- 42 961 m2 consacrés à la vie universitaire;
- 7 969 m2 consacrés à des lieux de diffusion.
On y retrouve entre autres :
- 192 salles de cours institutionnelles;
- 59 laboratoires informatiques;
- 40 salles de séminaire;
- 336 laboratoires d’enseignement.
Une université ancrée dans son milieu
Le projet d’inaugurer une seconde université de langue française à Montréal a vu le jour dans les années 60, en pleine Révolution tranquille, dans le but d’accroître le niveau de scolarisation de la population québécoise francophone. L’UQAM est née de la fusion de cinq écoles. Lors de sa création, en 1969, l’Université possédait donc une dizaine de bâtiments vétustes répartis sur une distance de cinq kilomètres. Pour favoriser l’esprit communautaire, les dirigeants de l’UQAM ont travaillé avec des partenaires, dont le gouvernement du Québec et la Ville de Montréal, afin de développer son propre parc immobilier et d’emménager dans de nouvelles installations.
Le choix de l’emplacement du campus de l’UQAM a été un long processus qui s’est étalé sur plus de cinq ans. En octobre 1971, l’emplacement de la future université a été dévoilé : c’est entre les rues Saint-Denis et Sainte-Catherine, entre le parc Saint-Louis au nord et le square Viger au sud, avec accès privilégié au métro Berri-De-Montigny, que le campus principal a vu le jour.
Le défi était de favoriser l’accessibilité aux cours universitaires que ce soit pour les étudiants issus des milieux défavorisés ou les travailleurs cherchant à se perfectionner. L’emplacement initialement choisi pour l’implantation de la nouvelle université s’avère aujourd’hui bien desservi par un réseau de transport urbain multimodal : autobus et métro – avec un accès direct et privilégié aux stations Berri-UQAM et Place-des-Arts, aux pistes cyclables et aux grandes artères de circulation.
Pour en savoir plus sur l’histoire de l’UQAM.
Une université respectueuse du patrimoine
Consciente de la valeur exceptionnelle des pavillons Judith-Jasmin et Hubert-Aquin, l’Université a souhaité s’appuyer sur l’expertise déployée par Docomomo Québec, une référence incontournable en matière de documentation et de conservation de l’architecture moderne, afin de conserver et de valoriser le patrimoine architectural de ces bâtiments. C’est dans le cadre du 50e anniversaire de l’UQAM que l’ouvrage Étude patrimoniale du campus de l’UQAM a été présenté.
L’étude patrimoniale confirme que, dès ses débuts, l’UQAM avait la volonté de s’inscrire dans l’environnement urbain tout en affirmant sa présence et son identité distincte : « L’Université du Québec à Montréal ne doit pas détruire pour construire. » (Consultas 1971, 8, 7). En ce sens, les éléments notables pouvant être mis en valeur lors de la conception du campus furent identifiés, comme la conservation possible de l’Église-de-Saint-Jacques, de son clocher et de la place Pasteur. Il s’agit d’un des premiers exemples québécois d’intégration du patrimoine bâti à l’architecture moderne.
Aujourd’hui, le clocher de l’Église-de-Saint-Jacques est un véritable emblème en tant qu’objet identitaire et image de marque pour le campus central de l’UQAM. Il figure parmi les plus hauts clochers de l’île de Montréal.
Le pavillon Athanase-David, remarquable bâtiment de style Beaux-Arts, est le plus ancien des pavillons du campus central. Il a été construit en 1903 et rénové à plusieurs reprises depuis.
L’ancienne École Alexandra, conçue en 1910 par l’architecte Francis Dunlop, est considérée comme ayant un intérêt patrimonial et architectural par la ville de Montréal. Acquise par l’UQAM en 2006, cette ancienne école primaire de style néo-Tudor est aujourd’hui connue sous le nom de pavillon Sanguinet et abritera l’École des sciences de la gestion à la suite du projet de rénovation et d’agrandissement en cours.
Le complexe des sciences Pierre-Dansereau, plus à l’ouest, s’affirme, quant à lui, par la forme distinctive du pavillon Président-Kennedy.
Il faut également souligner la récupération du pavillon Sherbrooke, également de style Beaux-Arts, érigé entre 1909 et 1911 pour abriter l’École technique de Montréal.
La rénovation de la vieille forge avec sa cheminée, de la chaufferie et de l’aile Kimberly de l’ancienne École technique de Montréal a permis la création du Cœur des sciences.
Une Université partenaire de la Ville
L’UQAM bénéficie d’une entente de partenariat avec la Ville de Montréal pour de nouveaux aménagements de places publiques, visant à multiplier l’offre d’espace vert et de lieux de détente et de loisirs. Ainsi, la phase 1 de ces travaux a été achevée à l’été 2019, autour de la Place Pasteur et dans la cour du transept sud de l’église Saint-Jacques.
La phase 2 du programme Accès jardins, qui a débuté au printemps 2021, va permettre de faire une plus grande place à la végétation et d’améliorer l’expérience piétonne dans le Quartier latin. Ces aménagements se déploient sur une partie des espaces extérieurs de l’Université.